Interview auprès de Mavis De Baskerville, une amie (la seule) d'enfance de notre cher Revo.

Dreamy, Dreamy... c'est quelqu'un de calme, il ne s'énerve que très rarement et même quand il fulmine, il n'en montre rien. En fait, Revo ne laisse jamais rien transparaître, un fin sourire est fixé sur son visage et c'est tout. Il ne dégage rien de chaleureux, c'est un peu un insensible hautain (même s'il sait être humble), mais il se trouve que c'est justement ce côté un peu insaisissable qui lui a toujours permis d'avoir tout à ses pieds. Mais n'allait pas croire que c'est une pourriture, non, c'est quelqu'un qui peut se montrer très serviable.

J'ai dit qu'il était posé, il peut même se montrer doux, souvent même, ce n'est pas quelqu'un de rude. Il est zen, mais c'est aussi un combattant, si on lui cherche des noises, il va vite vous faire comprendre que vous l'avez fait une fois, pas deux.

Revo rime tout aussi bien avec attirant comme dangereux, il vos mieux éviter d'être sa proie et de l'approcher de trop près ; de un, parce que c'est la personne la plus fière qu'il m'est était donné de rencontrer ; de deux, c'est aussi un vrai canon sensuel, sexy et élégant ; de trois, c'est un manipulateur des plus habile et en plus de ça, il peut se montrer vraiment nuisible pour vous.
En bref, Revo c'est le Soleil et vous, vous êtes Icare, donc pas de trop près.

Il n'est pas très loquace, il évite surtout d'utiliser sa salive pour ne rien dire, mais il a une très belle voix cristalline à faire fondre la calotte glacière. Par contre, il aime bien les petites blagues mignonnes qui lui arrachent parfois un rire et un très beau sourire. Il parle bien, il a une façon de s'exprimer assez spéciale (je vous laisse découvrir cela) et en plus, il est trilingue (sans compter le Latin) en Anglais, Français et Japonais.

Joueur. Oui, il aime jouer, surtout au polo et aux échecs (ouais, c'est des sports de vieux). Il a fait du Kun Fu et c'est aussi une fine lame si vous lui donniez une rapière. Revo adore la magie et il sait même faire quelque tours qui vous laisserons béat. Il joue du violon, extrêmement bien. Revo n'apprécie que la musique classique, il a horreur des autres styles et il peut vraiment être irascible quand il y a trop de bruit, le vacarme, il méprise au plus au point, ou presque...

MANIAQUE. PERFECTIONNISTE. Voilà voilà le pire du pire. Un grain de poussière ? C'est l'apocalypse. Un dossier qui dépasse ? C'est la troisième Guerre Mondiale qui se déclenche dans la tête du directeur. Revo est un phobique de la non-perfection à tel point qu'il peut rester enfermer dans sa chambre où son bureau (s'il est trèèèèèèès bien rangé) durant toute une journée quand il croise trop ''d'imperfections'', de la poussière, une cravate mal mise ou autre.

Bon maintenant, pour finir, parlons des choses banales que Revo aime ou n'aime pas.
Il déteste la junk food, tout ce qui peut-être Macdo et autre, il n'aime pas non plus les petits malins (mais il aime bien les recarder), les gens sans hygiène, ceux qui n'ont pas la moindre politesse. Il déteste la couleur jaune et le thé bon marché. Revo hait profondément le soleil car il est héliophobe, en gros il est extrêmement sensible aux UV.
Il adore les CHATS, il perd même tout contrôle de lui quand il en croise un, il aime bien porter des lunettes, même s'il a onze dixièmes aux deux yeux. Sa couleur préférée est le violet, il a toujours une sucrerie sur lui alors qu'il fait du diabète, mais il n'y peut rien, il y est accrocs. Après il adore boire du thé, jamais au grand jamais Revo ne loupera l'heure du thé ; il affectionne tout particulièrement l'Earl Grey, le Twining London et parfois les thés noirs ou verts.

Extrait d'un rapport de police où Agrippa De Baskerville, tutrice légale de Revo Phélès, fait une description physique de ce dernier pour tenter de le retrouve car il est en fugue.

Revo Phélès mesure très précisément un mètre quatre-vingt-cinq pour un poids de soixante-douze kilogrammes. Il est donc plutôt svelte. Revo a une fine musculature qu'il a sculptée durant ses entrainements au Kun Fu et au Polo (surtout le Water), mais après il est fin au niveau de la carrure, cela lui donne un air délicat.
Vous le reconnaitriez facilement, il a une allure souple, voire féline qui le rend très attrayant.
Revo porte une assez importante cicatrice sur le dos, qui part du haut de son épaule gauche jusqu'à l'aine du même côté. Il est aussi porteur d'un tatouage sur le dos de l'épaule droite, une fleur de lys noire.

Il a un visage ovale, mais qui lui va très bien, avec des traits filiformes et de hautes pommettes qui lui donne un air un peu féminin. Revo a une peau blanche laiteuse et légèrement nacrée sans la moindre imperfection, on dirait une poupée de porcelaine. Ses lèvres sont fines et pleines d'un rose pâle discret. Il a les yeux vairons, le droit est doré/ambré alors que la gauche est aussi rouge que le sang.
Revo a les cheveux un peu longs, surtout sa frange qu'il a toujours sur le visage vu qu'il déteste se coiffer, sinon à l'arrière, ils lui arrivent au niveau de la nuque. Ses cheveux son très beau, toujours d'un beau noir jais bien brillant et fin qui volent facilement au vent.

Il ne passe jamais inaperçu, il est le plus souvent vêtu d'un costume noir à queue de pie, oui comme les gens au dix-huitième siècle. Revo aime se déguiser, surtout en médecin et il lui arrive de porter des lunettes alors qu'il n'en a nullement besoin.

En résumé, c'est un très bel homme !


Extraits du journal intime de Revo Phélès.

« Je suis né en 1989 un 10 Avril à Paris en France. J'y ai grandi avec mes parents : mon père, un brillant médecin aux yeux comme l'ambre et aux étranges cheveux noirs avec des reflets violets, répondant au nom de Faust Phélès. Ma mère, une incroyable institutrice d'Anglais qui était albinos et répondant au nom de Madeleine Phélès Spades.

Je parlais peu, c'est ainsi que j'ai fini par développer un intellect hors-norme, le fait de refuser catégoriquement de me faire des amis m'a fait plonger dans les études. À l'âge de quatre ans seulement, je savais déjà jouer du violon et j'étais déjà entré à l'école primaire, sachant lire et écrire.
À ma façon, j'étais heureux. Non, je ne me considérais pas du tout comme un enfant perturbé et personne ne me voyais comme tel, enfin... cela ne fut plus le cas au terme de deux ans.

Des vacances des les landes merveilleuses, le summum, je ne crois pas m'être autant amusé, mais cette joie fut de courte durée... Le retour à Paris ne se fit pas comme prévue. Déjà, c'était la nuit et pas la moindre lune, une nuit d'encre. Il y eut cette biche de merde et...
Le trou noir.
Je me suis réveillé trois jours plus tard dans un hôpital à moitié découpé en deux au niveau du dos à gauche. La voiture de mes parents avait percuté la biche et la voiture derrière nous nous était rentrée dedans, c'était elle qui m'avait fait ça.

Quatre personnes, trois morts et un survivant. Oui bien sur il a fallu que ce soit moi le survivant ! Ils ont mis des jours à essayer de trouver quelqu'un de ma famille, bien sur les recherches furent un désastre. Ma mère avait était abandonné dans une église anglaise alors qu'elle n'était encore qu'un nourrisson et mon père avait perdu tout contact avec ses proches depuis ses seize ans. Ils n'avaient aucun ami proche, mes parents disaient que les amis, c'est là quand ça va bien et quand ça va mal il n'y a plus personne.
Bien sur les assistantes sociales et tout ce grand bordel ont bien fini par me placer quelque part... À Londres. Non, ils n'avaient pas plus proche ! Mais voyez-vous, c'était dans la respectueuse famille De Baskerville et la femme du couple avait grandit dans l'orphelinat dans lequel avait était ma mère et les deux femmes s'envoyaient encore des lettres il y a trois semaines. Voilà comment je me suis retrouvé, moi petit français fragile chez ses fous d'Anglo-saxons !

Le mari était mort il y a déjà trois ou quatre ans et c'était Agrippa, une vieille peau que je n'ai jamais pu supporter malgré l'affection qu'elle pouvait me porter. Je crois que depuis l'Accident, j'étais comme changé, je pense que c'est à ce moment précisément que ça s'est réveillé, mais je n'en avais pas encore conscience.
Les De Baskerville avait une fille, Mavis, au début, elle non plus je ne voulais pas en entendre parler, puis c'est rapidement devenu quelqu'un d'agréable qui m'a fait du bien et m'a réapprit à respirer. C'est grâce à elle que je suis devenu plus anglais que français, que j'ai appris à aimer, à adorer, à ne plus pouvoir me passer de leurs traditions pittoresques.
Elle est devenue une amie, une sœur, une confiante, une meilleure amie... mon amour secret. J'étais à nouveau heureux, j'allais au collège, j'étudiais, je montais à cheval et j'apprenais l'escrime... mais toutes les bonnes choses ont une fin.

Je pense que je savais, mais que j'avais fait exprès de le cacher au plus profond de moi-même. Oui, je le savais, toutes ses fois où j'avais touché Mavis en la regardant dans les yeux et qu'elle s'était endormies... je ne pensais qu'il n'y avait que ça, mais non, la suite était bien pire.

Une nuit à l'âge de quatorze ans, enfin un matin, je me suis réveillé dans un lieu inconnu. J'ai bondi hors de mon lit et j'avoue avoir foutu un vrai bordel de dieu. Je ne comprenais rien, tout le monde parlait dans une langue qui m'était totalement inconnue.
Paniqué comme pas possible, j'ai fini par tomber sur mon sauveur : un homme, dont je me souviens mal étrangement, il m'a expliqué que j'étais spécial, il m'a raconté l'histoire du gamin et de la pierre magique et il a aussi bien précisé que je ne pourrais pas ressortir de l'établissement. J'ai quand même eu droit à mon coup de téléphone, pour prévenir la sorcière miniature et Mavis.
Agrippa n'a pas tout compris, mais bon, Mavis, elle s'en doutait que j'étais spécial, je lui ai promis de lui écrire. Ce que j'ai fait pendant cinq ans.

Nakunaru m'a sauvé pour la seconde fois de mon existence, j'y ai fait de belles rencontres tout comme des mauvaises, j'ai appris à contrôler mon pouvoir qui était bien plus puissant que ce que je n'avais pu le penser.
J'étais toujours autant emmuré, seul ma Mavis pouvait me dérider et faire de moi un homme bon. Le lycée fut donc une troisième part de mon éducation, c'est comme j'aime l'appeler, la soudure qui à fait de moi ce que je suis aujourd'hui. J'ai même fait quelques petits boulots de serveurs dans les bars de la ville ! Ça, c'est quelque chose pour un aristocrate comme moi.
Puis il fut le temps de retourner à Londres.

J'avais dix-neuf ans quand j'ai revu Mavis et j'ai failli frôler la syncope en voyant cette beauté qu'elle était devenue, même si elle a toujours était belle.
Nous allions aller étudier pour avoir un métier plus tard, au début, je voulais faire médecin comme mon père, en plus j'aurais étais avec Mavis qui voulait devenir infirmière, mais non... Je suis devenu professeur d'anglais, français et japonais.
Mavis et moi avions vingt-trois ans quand j'ai enfin réussi à lui avouer mon amour, je me suis fait traiter d'imbécile de ne pas l'avoir dit avant, je me souviens même avoir rougit pour la toute première fois de ma vie quand elle m'a embrassé, cela fut aussi la dernière.

Un an plus tard, alors que j'allais sur mes vingt-cinq ans, j'ai reçu une lettre de proposition d'un poste pour devenir directeur d'une académie, je ne fus pas surpris de reconnaître le cachet de Nakunaru.
Comment refuser ?
J'en ai parlé à Mavis, elle a insisté pour que j'y aille, prétextant que ça me ferait du bien d'être avec des êtres comme moi. Elle ne semblait pas comprendre que moi, je voulais juste être avec elle et personne d'autre et aussi que j'avais prévu une demande en mariage...
Mais bon que voulez-vous ? À force d'insistance, j'ai craqué et j'ai renvoyé la lettre comme quoi je serais sur place d'ici une semaine.

Voilà comment je me suis retrouvé directeur de Nakunaru contre mon propre gré, ou pas en fait ! »


« Age : Cela ne se demande pas à une lady ! *offusquée* Nan je blague, j'ai 17 ans.
« Surnom : Madness, Strawberry ou plus couramment Mo'.
« Comment as-tu découvert le forum? En fouillant par hasard sur les partenaires d'un autre forum ^^.
« As-tu tout lu?
« Comment trouves-tu le forum ? Je le trouve beau *^* tout est violet *0*.
« Un dernier mot ? Je suis baka est fière de l'être !