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 Que les festivités commencent ~ || Les clients sont libres de venir ou non ~

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Que les festivités commencent ~ || Les clients sont libres de venir ou non ~ _
Message Sujet: Que les festivités commencent ~ || Les clients sont libres de venir ou non ~   Que les festivités commencent ~ || Les clients sont libres de venir ou non ~ Icon_minitimeMar 24 Jan - 11:26


« Bonjour, enfin, bonsoir, et bienvenue. Entrez, venez, n'ayez pas peur, on ne mange pas ici ~ »

Le service du midi avait épuisé la patronne qui s'était vite réfugiée dans son bureau, derrière le comptoir. Elle s'était accordée une petite pause, d'une dizaine de minutes. Pas plus. Le bar marchait plutôt bien ces derniers temps, alors il fallait régler les petites commandes, qui paraissent anodines. Mais imaginez que vous n'avez pas pu avoir le cocktail dont vous rêviez pour passer une bonne soirée ? Et puis, il fallait s'assurer que toutes les filles allaient bien. S'il devait y avoir une baisse de régime, le système s'en verrait touché.
Izumi avait, pour le coup, convoqué les filles, après s'être occupée des commandes d'alcool.
« - Rosa, rallonge-moi cette jupe, bon sang !
-Oh, oui, oui, pardon.. Je pensais que-
-Nan, t'as pas à penser si c'est pour qu'on admire tes fesses...
-Désolée, vraiment, je ne le referais plus, promis.
-Aller, t'en fais pas... Je ne vais pas te gronder. Juste, fais attention, d'accord ? » dit elle accompagné d'un petit sourire chaleureux.
Elle n'aimait pas devoir sévir avec ses filles. Même ce genre de remarque, peu la faire culpabiliser. Mais c'est pour leur bien. Je fais ça pour éviter que des pervers pas nets ne la reluquent encore...

Une fois l'inspection faite, elle leur redonna les mêmes conseils : ne pas chercher les hommes, s'ils vous touchent, flanquez leur une raclée et venez me prévenir, s'il y a un type qui n'a pas réglé, notez le sur le petit carnet... blablabla.
Elle les laissa se préparer tranquillement avant le service du soir qui n'allait pas tarder à commencer. Quant à elle, elle mit un peu d'ordre dans ses habits et cheveux, puis se positionna au comptoir. Meilleur endroit pour scruter la salle, et surtout pour tout surveiller et les clients, et la caisse. Non pas que la jeune fille est cupide, juste, elle estime que toute chose à de la valeur, et de ce fait, si les clients ont passé une bonne soirée et commandé, il n'y a pas de raisons pour qu'ils ne paient pas. Mais passons. Ce soir, elle surveillerait... un peu comme d'habitude en réalité.

22 heures. C'est l'heure. Il est temps que les festivités commencent, non ? ~

Izumi ouvrit officiellement le bar, grand sourire aux lèvres. Un peu forcé tout de même. Elle savait déjà qu'il y aurait des cas de fraude, enfin, des types louches qui causeraient des problèmes. Alors, pourquoi continuer à faire ce bar d'hôtesses, me direz-vous...C'est bien simple. Ça rapporte. Et beaucoup. Rien de mieux pour faire marcher les affaires. Mais, comme dit précédemment, l'argent n'est pas son but principal. Si ce n'est pas pour l'argent, c'est pour ces filles, qui travaillent pour elle. Elles les a, en général, toutes croisées un peu paumées dans les rues, alors elle les recueillait et leur offrait un boulot. Enfin, là, tout dépendait, mais en principe, elles étaient aimables, joyeuses et...jolies.
« Les clients ne paient pas pour des gens peu soignés ! » Se tuait-elle à dire.

La soirée commençait. Les clients affluaient. Ils avaient l'air content. Tout se passait bien jusqu'à ce qu'un type parte en peu trop loin. Sûrement à cause de sa consommation de cocktail.
Izumi sortit de derrière le comptoir. Elle se posta en face de la barman :
« - Combien de fois je t'ai dit qu'il fallait faire attention quand un client buvait trop ?
-Désolée, mais il y avait beaucoup de commande, ce soir, alors j'ai pas fait attention....
-Bon... Bon je vais arranger ça. »
Elle se dirigea maintenant vers la fautif.
« - Eh toi là ! Viens un peu ici que j'te cause. Alors comme ça tu touche mes filles ? Tu vas voir, pervers. J'vais t'la faire bouffer, en espérant qu'elle soit pas trop p'tite hein ! Lève-toi, que j't'en colle une ! Tu vas regretter ! Ici c'pas un marché aux putes. Alors d'une, tu t'excuse auprès d'elle, de deux, tu paies, de trois, tu dégage ! »
Voilà, la soirée avait dérapé encore. De quoi bien même Izumi en colère. Elle fit cependant un petit signe de main, pour montrer à tout le monde qu'elle avait la situation en main, et que tout allait bien. D'un côté tant mieux. Un gars venait de donner l'exemple de ce qu'il ne fallait pas faire. Elle n'aurait plus à répéter encore.
Elle sourit à l'infortunée et se remit à sa place, derrière le comptoir. Attendant de nouveaux évènements.


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Que les festivités commencent ~ || Les clients sont libres de venir ou non ~ _
Message Sujet: Re: Que les festivités commencent ~ || Les clients sont libres de venir ou non ~   Que les festivités commencent ~ || Les clients sont libres de venir ou non ~ Icon_minitimeMer 8 Fév - 17:30


    Huit heures. La tête dans le gaz, je regarde le café s’écraser dans ma tasse Bugs Bunny. Lorsqu’elle est suffisamment remplie, je relève le poignet et verse au passage, quelques gouttes de café sur le plan de travail. J’insulterai ma maladresse plus tard, je dois m’assoir. Je pose ma tasse sur la table et m’écrase sur une chaise. Les réveils ne sont pas mon fort. J’étreins ma petite tasse et bois quelques gorgées. Je réitère l’opération plusieurs fois. Petit à petit, je parviens à aligner deux idées. Puis trois. Et enfin arrive le moment de l’efficacité de mon cerveau : huit heures trente. Habituellement, je verse un bouchon de Gin dans mon café, histoire de me réveiller plus vite. Oui sauf qu’aujourd’hui, y’en a plus. Et c’est tant mieux. J’ai assez de la clope pour me bousiller la santé. Tiens d’ailleurs, y’en aurait pas une qui trainaillerait par- … Le bruit de déblayeuse que fait mon portable en vibrant me fait sursauter. Putain, qui est le con qui- … Ah, un message vocal ? Allez, encore une réponse négative à ma demande d’emploi. Ca va finir que je vais me prostituer. J’approche le combiné de mon oreille et écoute le verdict. Quoi ? Acceptée ? Hein ? Mais… QUOI ? Essai lundi à onze heures, tenue noire exigée ? Mais attend lundi… C’est aujourd’hui ! Bordel !

    Ce qui a suivi s’est passé extrêmement rapidement. J’ai sauté hors de ma chaise, dansé la danse de la victoire, enfilé une tenue à l’arrachée puis j’ai sauté sur mon vieux vélo. A onze heures, j’étais dans le bar, une robe noire sur le dos. Oui, tu as bien lu. Une robe. Je vois déjà la tête de Sun lorsqu’il me verra avec ça sur le dos. Alors que la plupart des gens me diraient : « Ca y est, tu te transformes en fille ? C’est pas trop tôt… », Sun, lui, serait plutôt du genre à dire : « Mais ça va pas ? Tu veux te faire violer ou quoi ? Ta gueule et enlève-moi ça. ». Tch. Comme si j’avais eu le choix de prendre ce bout de tissu. Cette robe, c’est la seule affaire qui ne m’est pas arrivée au-dessus du genou à l’essayage. Alors forcément, quand je l’ai trouvée, j’ai pas hésité. Et maintenant, je suis debout au milieu du bar, à écouter les instructions de la patronne. Il est seize heures trois. Après quatre heures de va-et-vient entre le bar et la salle, ces quelques minutes de pause sont très appréciées par mes pieds. Je n’aurais jamais pensé qu’être serveuse était aussi fatiguant. On se plait souvent à imaginer la petite serveuse qui sort de son bar en chantant. La réalité est moins belle : au bout de deux heures, tu as mal aux pieds. Au bout de trois, tes jambes sont tellement lourdes que tu suspectes tes collègues d’avoir versé du plomb dans l’eau que tu as bu. Au bout de quatre heures, tu t’enfonces dans une chaise et tu masses ce qu’il reste de tes pieds. Au-delà de quatre heures, tu finis sur les genoux. T’es bien loin de l’allure légère à la Marie Poppins.

    Mais je devrais arrêter de me plaindre. Malgré des piétinements incessants et des clients quelques fois débiles, j’aime ce job. Oui c’est choquant et pourtant. En fait pour tout te dire, je suis tombée en amour avec le p’tit vieux de la table sept. Les filles, dès son arrivée, m’avaient mise en garde contre sa folie légendaire et sa mauvaise humeur névrotique. Sur un point, elles n’avaient pas vraiment tord. On ne peut pas nier que c’est un vieil emmerdeur qui se plait à critiquer tout ce qui lui tombe sous les yeux. Il n’est donc pas étonnant que le premier contact que j’ai eu avec lui, ait été une réflexion sur ma robe : « Tch, les bougresses…. Ca montre son cul et après ça va crier au viol, hein !». J’ai laissé couler, j’ai pris sa commande et me suis dirigée vers le bar. Sur le chemin, un gars a essayé de soulever ma jupe, comme pour légitimer la réflexion du vieux. Ma réaction ne s’est pas fait attendre. Je lui ai retourné une gifle monumentale et l’ait obligé à s’excuser. Cet enfoiré a été chanceux de ne pas me croiser dans la rue ; je ne me serais pas gênée de lui cracher dessus après avoir décoré le trottoir de son sang. Mais je n’étais pas dans la rue. Alors je l’ai foutu dehors un bon coup de pied au cul. Je peux te dire que le vieux matelot de la table sept n’a plus rien trouvé à redire sur ma robe. Il a même carrément changé son attitude envers moi. « J’t’aime bien petite. », qu’il m’a dit. Après cela, on s’est mis un peu à bavarder. Au bout de quelques canons, il m’a même raconté des blagues. Je suppose que vous voulez les entendre. Allez… Juste une, la meilleure. Tenez-vous bien, elle est éclatante. Un homme pêche. Un chien passe et pète. L’homme tombe à l’eau et se noie ; quelle est la race du chien ? Alors ? Aucune idée ? Bon, j’vous le dis. La race du chien c’est… Un pékinois. Putain, j’en ris encore. Elle est bonne… Non ? Attendez, il m’en a raconté une autre qui est encore meilleure. En fait, c’est deux moines qui… Ah ben je vous raconterai cette blague épique la prochaine fois : la patronne explique quelque chose d’ important.

    « … les hommes, s'ils vous touchent, flanquez leur une raclée et venez me prévenir, s'il y a un type qui n'a pas réglé, notez le sur le petit carnet... »

    Finalement, ce n’est que le gratin habituel. J’acquisse ses dires d’un mouvement de tête et me prépare pour le prochain service. Je nettoie les tables et vide mon portefeuille de serveuse dans le comptoir-caisse. Et puis le service du soir commence. Comme à midi, je m’occupe des tables situées dans la rangée du fond. J’effectuais tranquillement mon boulot quand la douce voix de la patronne parvint à mes oreilles.

    « - Eh toi là ! Viens un peu ici que j'te cause. Alors comme ça tu touches mes filles ? Tu vas voir, pervers. J'vais t'la faire bouffer, en espérant qu'elle soit pas trop p'tite hein ! Lève-toi, que j't'en colle une ! Tu vas regretter ! Ici c'pas un marché aux putes. Alors d'une, tu t'excuses auprès d'elle, de deux, tu paies, de trois, tu dégages ! »

    Oh mon dieu. M-mais… C’est qu’elle a un sale caractère… ! Notice numéro un : penser à ne jamais l’emmerder. Pourvu que je m'en souvienne. Je m’apprêtai à donner la commande de la table dix-huit au bar quand un gars se hissa derrière moi et me prit par les hanches. Je ne pris pas le temps de réfléchir de ce qui était convenable ou non : à peine ma hanche effleurée qu’il se retrouvait à terre, les mains agrippées à son entrejambe. Ma première pensée fut : « Bien fait connard. ». Ma deuxième fut quelque chose comme : « Mwaahaha, un coup de pied dans les couilles et c’est KO. Mais quel nase ! ». La troisième fut : « Putain mais qu’est-ce que j’ai fait ?! Bordel, ça y est, je vais me faire vireeeeeeeeeeeer ! ». Vite, une excuse.

    « Je… Je suis désolée… Je ne voulais pas… Enfin si je le voulais mais… J’ai pas réfléchi, je suis vraiment désolée… Je n’aurais pas du… J’aurais du viser la tête mais il était trop grand… »

    … Mais pourquoi je raconte ça, moi ? Bordel. Ca y est, elle va me prendre pour une tarée. Pourquoi dois-je toujours foirer ce que j'entreprends ?


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