Eiji est une personne tout ce qu'il y a de plus normal, si l'on passe en revue certain cas que l'on peut trouver dans la tranche d'âge de douze à dix-huit ans. Eiji, lui en a seize, et aucune anomalie psychologique particulière à signaler ; mis a part son pouvoir, si l'on considère que c'est une anomalie psychologique.
Cependant, même avec cette normalité qui semble le définir, il n'évite par les appélation telles que « intello », « quatres-yeux », « gratte-papiers », ou encore « rat de bibliotèque ». Et c'est ce dernier sobriquet qui convient certainement le mieux à Eiji. En effet, le jeune homme est obsédé par les bouquins. Tous les livres l’intéressent, mis à part certains comme les livres de cuisine ou les autobiographies d'illustres inconnus. Il a aussi un goût très prononcé pour les études, dans lesquelles il est très brillant.
Ses nombreuses lectures font donc de lui quelqu'un de cultivé dans de nombreux domaines. Par là, il pourrait être quelqu'un de modeste et sympathique, qui n'essaie pas de reprendre la moindre erreur dans le dialogue de quelqu'un. Au contraire : Eiji ne ménage pas les personnes avec qui il discute en général, il les attend au tournant, et relève la moindre erreur dans leur conversation, ce qu'il fera en prenant l'autre de haut, et en jubilant à l'idée de montrer combien ses connaissances sont plus riches que celles des gens ayant une culture « normalement » développée.
Cette tendance fait que Eiji a du mal à s'intégrer dans un groupe, et ne parvient pas à trouver de vrais amis qui le comprendraient et le prendraient comme il est. Mais cela ne dérange finalement pas beaucoup Eiji, qui préfère la compagnie d'un livre à celle de quelqu'un. Il n'en devient pourtant pas une personne glaciale : il vous répondra toujours poliment et avec un léger sourire, et ne s’énervera jamais, même si il est plongé dans un de ses nombreux livres. Ce dernier détail fait de lui une personne agréable à fréquenter... Du moins, au premier abord, avant qu'il ne vous « bouffe » complètement avec sa science.
Vis-à-vis de son pouvoir, Eiji a encore du mal à le contrôler, et craint la foule, qui pourraient par la plus petite bousculade, lui déclencher des flashs. Il est aussi un peu géné de le posséder, car il n'aime pas cette impression qu'il a alors de pénétrer dans le passé des autres.



Physiquement, Eiji est également assez ordinaire. Il n'est ni grand, ni petit, il a juste une taille qui le place « dans la moyenne », cela fait quelques temps qu'il ne s'est pas mesuré, mais il doit faire dans les un mètres soixante-cinq ou soixante-dix. Son physique en général n'est pas imposant : Eiji est très mince et svelte. Cela s'explique facilement, il lui arrive souvent de sauter des repas quand il est vraiment plongé dans un livre, par ailleurs il n'a pas un grand appétit, et quand il mange, il s'efforce de manger de façon équilibrée.
On voit le plus souvent avec un visage à l'expression concentrée et fermée lorsqu'il lit, mais si on lui adresse la parole, il s'éclaire d'un léger sourire, accompagné d'une voix entre la voix d'enfant et une voix grave et rassurante d'adulte. Son teint est plutôt pâle, dû aux longues heures de lectures et d'études qu'il s'offre chaque jour.
Eiji voit le monde à travers ses lunettes qui ont pour rôle de corriger sa grande myopie, il ne les enlève que très rarement, seulement pour les nettoyer, ce qu'il déteste car il ne voit alors plus rien à deux mètres, dommage car c'est alors que l'on peut mieux admirer ses grands yeux bleus clairs, sachant que certaines filles sont fanatiques des bruns aux yeux bleus, mais ce n'est pas une de ses filles qui pourra convaincre Eiji de changer ses carreaux contre des lentilles de contact.
Le jeune homme ne se complique pas la vie concernant sa tenue vestimentaire. Les magazines de mode ne font pas partie de ses lectures, mais cela ne l’empêche pas d'avoir du goût. Il sait assembler les couleurs des vêtements pour en faire un ensemble harmonieux, qui se résume souvent à : un T-shirt ou une chemise simple, avec une veste ou un blazer, et un pantalon à la couleur assortie à ce qu'il porte par dessus son haut. D'autre part, Eiji est très frileux, et même en été, il quittera rarement les manches longues.


Le père d'Eiji est le P.D.G d'une boite très importante au Japon. Sa mère est la descendante d'une des familles les plus riches du Japon. Son père avait quinze ans de plus que sa mère quand ils se sont mariés : un mariage arrangé. de l'union de ces deux personnes est donc né le petit Eiji.
Le garçon n'a pas eu durant son enfance le loisir de voir ses parents chaque jours, ils avaient beaucoup de travail, et lui passait ses journées avec sa nourrice, en général à s'ennuyer, même si il vivait dans un confort absolu, jusqu’à ce qu'il apprenne à lire.
Son professeur particulier l'attendait parfois une demi-heure dans la salle d'étude de l'immense demeure, pour voir Moriya Junior apparaître dans l’entrebâillent de la porte en traînant les pieds, un livre sous le bras, il donnait toujours la même excuse à son professeur : « J'avais pas terminé mon livre. ».
Cependant, la nouvelle comme quoi Eiji n'était jamais à l'heure à ses cours, arriva vite aux oreilles de son père qui fit une descente de police dans la bibliothèque ou son fils lisait déjà des ouvrages assez savants, il avait depuis longtemps terminé la bibliothèque « pour enfants », et s'attaquait aux livres pour adultes, il ne comprenait pas tout, mais lisait surtout pour lire. Son père lui tint de longs discours, dans lesquels il lui rabâchait qu'il était le seul héritier de la famille, et qu'il devait étudier, et devenir le meilleur, pour ensuite lui succéder. Eiji ne comprenait pas, à huit ans, tout ce que son père lui disait, mais une chose est sure, il n'avait pas envie de devenir comme quelqu'un qui ne s’intéressait même pas à son propre enfant, et ne le voyait qu'un fois par semaine, sans lui témoigner d'affection.

Vers l'âge de quatorze ans, le pouvoir d'Eiji commença à se manifester. C'est durant un réception organisée par sa mère, que Eiji bouscula sans le vouloir un des invités, qu'il eut son premier flash. Le vision qu'il eut était seulement la naissance de l'invité en question, mais la surprise et cette vision, fit que Eiji sentit une grande fatigue l'envahir et il s’évanouit.
Ses parents ne s'inquiétèrent pas beaucoup de son sort, comme il s'y était attendu. Cependant, même si il était effrayé par ces visions, il voulait savoir s'il s'agissait d'un vrai don, ou si cela était une pure coïncidence ou un rêve. Il tenta donc de faire se manifester ces vision, il réussi de temps à autre, et comprit vite que les flashs ne se manifestaient pas quand il le désirait et ne montraient que des tranches de vie de durée variable, et aléatoire, de la naissance de l'individu à un passé très récent. En réalité, Eiji voulait user de ce don pour tenter de trouver chez ses parents une faille, quelque chose qui pourrait faire basculer l'entreprise de son père, ou faire que la famille de sa mère renieraient leur fille ainée. Se venger du fait qu'il était né depuis quatorze ans, mais que jamais il n'avait existé aux yeux de quiconque. Cependant, il dû attendre longtemps avant qu'un flash de la sorte se présente.
C'est à l'age de seize ans, en croisant son père dans un couloir et en le heurtant, qu'il vit que son père avait fait de nombreux détournement d'argent de l'entreprise qu'il gardait pour lui. Il la tenait sa faille dans la boite de son père.
Le soir de ce jour, Eiji s'endormit avec l'espoir d’accomplir sa vengeance dès qu'il le pourrait. Mais il ne se réveilla pas dans son lit le lendemain. Il avait été emmené pendant son sommeil à l'Académie Nakanaru. En premier, lieu, il voulu s'enfuir, pour se venger, mais forcé de rester, il fut bien contraint de rester, et de s'habituer. Le jeune homme finit par très bien s'accommoder, et ne regrettait pas du tout son ancienne vie, d'autant plus qu'il y avait dans la petite ville de l'académie une grande bibliothèque. Le principal problème que rencontra Eiji fut celui de l'intégration, après des années de solitude, il n'était pas habitué aux cours en classe ou aux déjeuners collectif, mais cela aussi, il finit par s'en accomoder.


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